Économique et écologique (3)

Il y a environ 1 an, après de nombreuses recherches sur Internet pour en examiner au mieux la pertinence et tout et tout, j’ai fait l’acquisition de gourdes lavables pour mes compotes.

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Genre ça.

A l’origine de cette idée, une certaine frustration :

  • de ne pouvoir faire profiter ma fifille chérie des bonnes compotes maison de sa môman-qu’elle-aime tout en bénéficiant de l’avantage indéniable que représentent les gourdes de compote : pouvoir les emmener partout ;
  • le fait qu’elles ne sont pas recyclables (c’est bête mais vu comment elles sont fichues, ça coûte trop cher à laver pour pouvoir les recycler ensuite) et constituent donc une catastrophe écologique à laquelle je participais allègrement ;
  • le nombre de bras limité que possède tout corps humain normalement constitué*.

Donc quand j’ai découvert l’existence de gourdes réutilisables, j’ai mené ma petite enquête. Comme d’autres l’avaient fait avant moi, ça a été très rapide de faire la part des choses par rapport à mes propres besoins. A l’époque il n’en existait que 3 marques, à noter que d’autres modèles sont apparus depuis.

A l’usage, j’en suis ravie. Environ 15€ les 3 gourdes dans lesquelles je peux mettre – au choix – de la compote maison ou de la compote industrielle en grands pots qui coûtent moins chers. Bonne conservation de l’engin (une cinquantaine d’utilisations par gourde). Nettoyage à la main facile – possible en machine mais durée de vie abaissée. Ça nous donne environ du 10 centimes par utilisation. Design au top : Gussette les A-DO-RE !!! Et il y en a pour tous les goûts en fonction du modèle choisi.

Ma frayeur ? Et bien comme ce n’est malheureusement pas une pratique très répandue et malgré l’inscription (néanmoins discrète) indiquée dessus et signalant qu’il ne faut pas les jeter, je suis toujours inquiète quand Gussette les emmène en pique-nique avec sa classe à l’idée qu’une maman, une maîtresse ou une ATSEM trop zélée ne me les envoie à la poubelle.

* Pour exemple, sur des marques de consommation courante : ma compote de pommes « Ça c’est fort de fruit » me coûte 1.65€ le kilo si je l’achète en pot de 650g, 2.18€ le kilo si je l’achète en pots individuels de 100g ou encore 4.42€ le kilo si je l’achète en gourde « Pom’copains » de 90g. Chiffres récoltés ce jour sur Driverapide.com

J’ai essayé les couches lavables

C’est un truc qui me trottait dans la tête depuis très longtemps. Depuis la période couches de Gussette en fait. Mais je n’ai pas su franchir le pas pour plusieurs raisons.

  • Le système tant vanté des TE1 et des TE2 m’effrayait beaucoup, en particulier sur l’entretien. Un change complet + tous les inserts à laver à raison de beaucoup de couches par jour, c’est assez dissuasif.
  • Le coût à l’investissement est très important, même sur les kits d’essai. Mettre autant d’argent dans un truc pour m’apercevoir que ça ne me convient pas, ça  ne fait pas partie de ma philosophie.
  • J’aurais pu en réaliser moi-même ou avec Mamisa, mais n’ayant aucune pratique de la chose, je craignais un plantage en règle.

Finalement je m’y suis mise presque sans faire gaffe un dimanche où je craignais d’être à court de couches avant le lendemain matin. J’ai réfléchis à toute vitesse en regardant les 25000 langes qui traînent partout dans la maison et je le suis posée la question suivante : « comment nos aïeules utilisaient-elles ces trucs ?« 

Un rapide coup sur mon ami Gogol m’a indiqué qu’utiliser des langes comme couches lavables, c’est franchement pas idiot. C’est même une très bonne idée mais ça nécessite l’utilisation plus moderne et plus efficace de culottes de protection en PUL*. Contrairement aux TE1 et TE2, la culotte de protection n’étant là que pour éviter les fuites, il n’est pas indispensable de la changer systématiquement. J’ai donc commandé une culotte de protection taille unique réglable pour la somme astronomique de 15€ et tenté l’expérience du lange. On trouve partout sur Internet des méthodes de pliage, c’est très simple. J’ai d’ailleurs pris l’habitude de plier le lange dès la sortie de l’étendoir. Pour les flippés, il existe également des petits crochets qui permettent de fermer le lange qui doivent coûter genre 2,50€. Moi je me contente de coincer le bout du lange sous un autre bout de lange, ça tient très bien mais c’est sans doute un peu plus pénible à mettre sur un bébé qui gigote. Au final je me rends compte que c’est à peu de choses près la méthode utilisée par mes potes Ben et Mag avec leur petite Bonnie avec des langes un peu spéciaux.

Ben c’est banco. J’ai commandé une deuxième culotte de protection pour tenir sur 2 jours vu que je ne l’utilise qu’en dilettante le week-end. J’ai récupéré des tutos pour en faire moi-même vu que j ai du PUL dans mes placards. Je suis séduite par le truc.

Le seul hic, c’est que contrairement aux couches jetables qui doivent être capables d’absorber genre 1,5 litre de pisse, je ne peux pas me permettre d’oublier de changer Alcide. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour ses fesses mais vachement moins pour mon résidu de cerveau.

Pour les selles toutes liquides de bébé allaité, c’est pas compliqué. Avec les jetables, j’ai des fuites 90% du temps. Avec les langes c’est plutôt 10%.

À laver c’est génial ! Le lange passe jusqu’à 90° et sèche en un rien de temps. On en a tous une flopée et en plus on m’en refile encore. Et vraiment, au pire, ça coûte 3€ et on en trouve dans n’importe quel supermarché. Le PUL se lave à 30° mais en même temps c’est le cas de beaucoup de vêtements donc ça passe avec. Et ça sèche en un rien de temps.

Bref, je suis conquise. Je les utilise uniquement pendant mon week-end car je ne me vois pas l’imposer ni à Jérôme, ni à Mme Nounou (qui doit déjà me prendre pour une folle avec mes histoires de biberons de lait tiré). Par contre je compte développer l’expérience en nocturne après un test concluant vu que mon fiston gère déjà la propreté nocturne et que j’en ai ras le bol de jeter des couches propres le matin. Au contraire je dois bannir le lange dans l’heure qui suit son réveil sous peine de vidange intempestive de la vessie.

* Et là j’entends une toute petite voix qui demande : « pourquoi un pull ? » Alors sachez que PUL est l’abréviation de polyuréthane laminé. Il s’agit d’une sorte de tissu imperméable mais respirant utilisé en particulier dans la confection de couches lavables. Ça se trouve dans les magasins de tissu en ligne mais je n’en ai jamais trouvé dans les commerces plus traditionnels.

La pierre d’alun ça vous va bien

Souvenez-vous : il y a 1 an, je me suis mise à la pierre d’alun. Depuis, j’ai fait une ou deux expériences que je partage avec vous paske chuis sympa.

Commençons par sa durée de vie :

Ce sujet avait fait l’objet de quelques commentaires. Je confirme donc que madame ma pierre vivra nettement plus longtemps que 6 malheureux mois, vu son usure après une année d’utilisation intensive.

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L’enchâssement n’a pas tenu bien longtemps mais je continue à utiliser le tube pour ranger la pierre. Elle a aussi subit une belle cure d’amaigrissement  dans sa partie supérieure mais elle tiendra facilement quelques années de plus.

La piqûre d’épingle :

Toutes les couturières ont vécu (et vivent encore… je ne dois pas être la seule manchote) ce terrible drame, celui ou l’épingle destiné au tissu reste fichée dans l’épiderme d’un malheureux doigt mal placé. Je me suis toujours demandé d’ailleurs, comment faisaient les couturières des temps passés pour avoir le temps d’apprendre à coudre avant de chopper le tétanos. Ce mystère reste entier pour moi, mais ce n’est pas ici l’objet.
Passée la douleur du moment, le problème est de ne pas badigeonner de sang son ouvrage. Et pourquoi pas avec une pierre d’alun ??? Sur le papier ça devrait fonctionner. Ses vertus antiseptiques devraient désinfecter la plaie (adieu, Tétanos !) et celles hémostatiques et astringentes devraient empêcher le sang de couler.

J’ai une bonne nouvelle : dans la pratique CA MARCHE !

La séance d’épilation :

Mesdames, je pense que vous voyez très bien à quoi je fais référence quand je parle de ces horribles petits points rouges qui apparaissent après une épilation en lieu et place de la pilosité préalable ? Et pourquoi pas la pierre d’alun ??? Sur le papier ça devrait fonctionner. Ses vertus astringentes devraient refermer les pores après disparition du poil.

J’ai une bonne nouvelle : dans la pratique CA MARCHE !

L’ampoule au pied :

Des chaussures neuves ou un peu serrées et vous voilà affublé de ces douloureuses cloques ? Et pourquoi pas la pierre d’alun ??? Sur le papier ça pourrait fonctionner : ça a marché sur plein de trucs jusque là, c’est donc que c’est miraculeux comme produit !

J’ai une mauvaise nouvelle : dans la pratique CA MARCHE PAS !

Les nausées :

Non je ne suis pas en train de vous annoncer que ça calme direct les nausées. Sur le papier ça ne fonctionne pas et dans la pratique non plus. Par contre la pierre possède un avantage considérable sur les déos classiques : elle est parfaitement inodore, ce qui dans mon état actuel, me permet de ne pas vider mes tripes dès la sortie de la douche. CQFD.

Economique et écologique (2)

Je sais pas vous mais moi j’ai un sérieux problème avec les déos. D’un côté je peux pas vraiment m’en passer, de l’autre ça pose pas mal de problématiques :

  • Les bombes aérosols sont anti-écologiques et pour peu que je veuille utiliser du sans alcool, ça me brûle la peau (allez comprendre !), ce qui fait que j’utilise les sticks ou (j’aime assez) les billes.
  • Mais ça laisse des traces sur les vêtements qui ne partent pas au lavage (on se demande bien ce qu’ils peuvent y schtroumpf dedans !)
  • Donc j’utilise un produit miracle : les déos anti-traces blanches. Sauf qu’en fait ce sont des anti-transpirants et qu’ils contiennent de l’alcool.

Ce qui pose encore d’autres problématiques :

  • Qui dit anti-transpirant dit blocage d’un processus naturel et important : notre corps a besoin d’évacuer, de respirer, et quoi qu’on en dise, ça ne peut pas être très sain d’empêcher ce processus (même si j’apprécie aussi de ne pas me retrouver avec des auréoles sous les bras au moindre effort).
  • D’ailleurs, les anti-transpirants en particulier et les déos en général se retrouvent plus ou moins mouillés dans des pseudos scandales rapport qu’ils seraient cancérogènes-mais-en-fait-non-rien-ne-le-prouve-mais-en-fait-on-sait-pas. Il est toutefois déconseillé d’utiliser des déodorants contenant une concentration de chlorohydrate d’aluminium de 20% ou plus. Allez vous amuser à vous rappeler le nom et regarder sur les étiquettes des déos (de toute façon vous n’aurez pas la concentration indiquée). Il y a de l’aluminium dans quasiment tous les produits déodorants sous diverses formes, mais dans tous les cas, c’est le chlorohydrate qui est potentiellement mis en cause, et lui, on le trouve bel et bien dans les anti-transpirants*.
  • L’alcool présent dans ces produits m’empêche de les utiliser après épilation. D’une façon générale, il est conseillé de s’épiler le soir avant de se coucher de façon à n’avoir à se barbouiller les aisselles avant plusieurs heures, mais je sais pas vous : moi le soir j’ai envie de faire autre chose qu’une séance épilation.

Bref, tout ça pour dire que je me suis mise à la pierre d’alun après plusieurs hésitations et enquête sur le sujet – car avec tout ce scandale, les pierres d’alun aussi ont été éclaboussées. Finalement, comme tout le reste : on ne sait pas ! D’une façon générale, le principe de précaution nous appellerait à de rien mettre du tout sur nos aisselles et à renifler allègrement des dessous de bras. D’une façon détaillée, dans l’utilisation de la pierre d’alun, il vaut mieux utiliser des pierres naturelles (celles si pouvant également être synthétisées).

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Bon bref. Une pierre d’alun, c’est quoi ?

Le sulfate double d’aluminium et de potassium, également appelé Pierre d’Alun, se trouve dans la nature. Alors oui y’a de l’aluminium, mais pas du chlorohydrate d’aluminium. Il prend la forme d’un cristal. Ma pierre étant enchâssée dans un tube type déo, j’ai remarqué que quelques sels s’engouffraient dans la roue en bas, ce qui me pousse à croire qu’elle s’effrite sans trop de difficulté avec les frottements. Le truc un peu bizarre, c’est que c’est une pierre, donc c’est méga lourd, mais calé dans un tube de déo qui est d’habitude méga-léger, c’est assez surprenant.

Ça fait quoi au juste ?

L’alun est astringent (ce qui veut dire qu’il facilite la cicatrisation) et hémostatique (ce qui veut dire qu’il stoppe l’écoulement du sang) ce qui fait que c’est très bien en cas de coupure ou de blessure et que c’est nickel après une épilation ou un rasage. Il est antiseptique et c’est là qu’il est intéressant en tant que déo : au lieu de bloquer le phénomène de transpiration ou d’en masquer l’odeur par un parfum, il empêche la macération des bactéries au niveau des aisselles, responsables des odeurs nauséabondes. Évidemment, on peut aussi l’utiliser pour les dessous de pieds si ça nous chante ! Il parait même que ça calme les irritations et les coups de soleil. Par contre, apparemment il existe des allergies. Par ailleurs, ma mère l’avait testé sur l’érythème fessier de Gussette qui n’avait, à l’époque, pas aimé du tout du tout du tout.

Comment on s’en sert ?

On humidifie sa pierre sous un robinet, et on l’applique comme un stick. Les jours de forte chaleur comme on a pu en avoir lors de cette canicule automnale ou en cas d’effort important, je n’hésite pas à en remettre. Alors comme ça ne bloque pas la transpiration, ce n’est pas très élégant par contre.

Est-ce que ça craint ?

Franchement ? J’en sais rien. Entre ceux qui jurent que oui et ceux qui jurent que non, on ne sait pas où donner de la tête. La seule chose dont je suis certaine, c’est que au pire, ça craint autant qu’un déo du commerce mais au moins c’est écologique et économique. Cela dit, détail qui tue : on voit de plus en plus apparaître sur le marché des déos « bille » à la pierre d’alun.

C’est économique comment ?

C’est économique super énorme. Je ne sais plus combien j’ai payé ma pierre… Une dizaine d’euros environ. Il est indiqué dessus qu’elle tient 6 mois. J’ai vu ailleurs une pierre deux fois plus petite qui tenait un an. J’ai la mienne depuis 1 bon gros mois et je n’ai pas vraiment remarqué de trace d’usure en l’état actuel des choses.

On en trouve où ?

J’ai acheté la mienne en magasin bio pour être certaine qu’elle soit naturelle. Bien sûr on en trouve sur Internet. J’ignore où en trouver par ailleurs.

* Notons qu’une célèbre marque de gels lavants pour enfants « doux pour les bébés, doux pour les mamans » a sorti un déo « sans sels d’aluminium » mais contenant faisant apparaître l’ingrédient « alluminium sequichlorohydrate ». Comment voulez-vous vous y retrouver avec tout ça ?

Écologique et économique

Oui parce que bon, être écolo ça coûte une blinde en général, et que je veux bien penser à la planète, mais si elle pense à mon porte-feuille en même temps, c’est quand même pas plus mal. Et justement, j’ai adopté 2-3 trucs récemment qui font à la fois du bien à ma conscience écologique ET à mon compte en banque.
Le point sur ma petite expérience.

  • Les noix de lavage

C’est pas un scoop hein, les lessives sont extrêmement polluantes, et en même temps ben faut bien laver ses fringues à l’occasion… J’avais déjà entendu parler des noix de lavage il y a plusieurs années. J’avais laissé l’idée en stand-by vu que 1. ça ne se trouve pas dans les supermarchés standard et je suis aussi la reine des feignasses (au cas où ça vous aurait échappé), 2. une rumeur courrait selon laquelle la culture intensive du Sapindus Mukorossi chamboulait tout l’écosystème indien.

Pour ce dernier point, soyons rassurés : « les écorces des noix de Ritha proviennent de l’Etat d’Himachal Pradesh, où ces arbres sont largement répandus, comme dans tout le nord de l’Inde. Le ramassage des noix, soumis à l’autorisation de l’administration forestière locale, se fait en novembre ; ni les arbres – qui vivent environ 70 ans -, ni la forêt ne subissent de dégradations« , nous informe terrevivante.org.

Pour le premier point, vu que j’ai finalement pris l’habitude d’aller occasionnellement me balader au supermarché bio pour y acheter des produits que je ne trouve pas ailleurs, il s’est résolu de lui-même. De sorte que voilà, j’ai fait le test pour vous.

Alors côté écolo, c’est bon, ça marche, d’autant que les noix étant un produit 100% naturel et qu’elles sont donc compostables après utilisation (à Lacanau, nous avons carrément une poubelle de compost qui est relevée chaque semaine. J’en abuse volontiers vu que mon côté feignasse -toujours lui- fait que j’ai la flemme de faire du compost dans le jardin). Côté économe, c’est bon aussi : 8€ le sachet de noix. J’en ai utilisé 1/4 en 3 mois. Regardez le prix de votre lessive et faites le calcul…

Côté efficacité, c’est moins joli par contre. Nos belles noix 100% naturelles ne contiennent pas ces fameux agents chimiques (polluants) qui font que votre linge sort complètement propre de la machine comme si votre Gussette ne l’avait jamais pourri. Bref, la moindre tache laisse une vilaine trace, donc il faut penser à mettre du détachant sur les taches de Gussette. Notez que ça perd un peu de son effet écolo quand même. Tout le monde conseille d’ajouter du percarbonate de sodium pour résoudre ce problème, faudra que je teste. Sinon ça fonctionne au poil sur le linge courant.

Côté astucieux, là ça déchire les papas-phoques. Si, comme ma maman, vous hébergez d’indélogeables colonies de puces* ou si, comme ma grande sœur, vous avez essayé tous les produits anti-poux sur vos enfants sans succès, vous allez aimer les noix de lavage ! Car nos amis les parasites n’aiment pas la sapopine, figurez-vous. Elle est d’ailleurs conseillée en décoction pour les toilettes canines pour se débarrasser des… ah ben des puces justement ! Et on peut en mettre partout : pour laver les housses de canapé, en décoction pour laver le sol, en décoction comme shampooing… Ce truc est formidable ! Au passage, une goutte d’huile essentielle de Tea Tree est également hyper efficace, mais là, je le déconseille sur la tête de vos bambins.

  • Les culottes d’apprentissage

La Gussette s’orientant petit à petit vers la propreté, est venu le temps de passer des couches standard aux couches culottes. Quelle ne fut pas ma joie lorsque je découvris que lesdites couches culottes coûtaient 2 fois le prix d’une couche standard et ne se vendaient que par petits paquets (c’est vrai, passer mon temps en magasin pour acheter des couches, c’est devenu une passion genre !). Donc bon, pour chez Mme Nounou, je veux bien lâcher le truc, mais pour la maison… La tapette à souris que j’ai installée devant ma carte bleue s’est déclenchée sur mes pauvres petits doigts. J’ai donc commandé des culottes d’apprentissage cet été. A mi-chemin entre la couche lavable et la couche culotte, elle permet d’initier Gussette à la propreté sans sacrifier de façon inconsidérée la garde-robe de la demoiselle. Ben je n’ai jamais reçu ma commande ! Ça tombe bien, on ne trouve pas ce genre de choses dans le commerce. Une fois encore, c’est donc ma génitrice qui s’y est collée, elle a réalisé un lot de 4 culottes d’apprentissage pour tester.

Résultat : les culottes sont trop grandes (mais pourtant difficiles à enfiler) et fuient. Au test d’efficacité, c’est zéro pointé, mais on insiste quand même, parce que ça récupère quand même les toutes petites fuites. et que c’est toujours mieux que la couche pour l’apprentissage. Définitivement, il faudrait que je repasse commande, mais le premier échec m’a pas mal refroidie j’avoue.

  • La coupe menstruelle

La gent masculine est priée de s’éloigner, le sujet est 100% féminin (souvenez-vous) !

L’industrie des protections féminines est, figurez-vous, la plus polluante au monde. Et en plus, être une femme, ça coûte rapidement un bras l’air de rien. Toujours dans ma démarche couches lavables qui n’en sont pas, je suis tombée sur les serviettes lavables. L’idée me plaisait pas mal, mais c’est aussi là que j’ai entendu parler pour la première fois de coupes menstruelles. Et c’est aussi justement à ce moment-là qu’une amie m’a fait part de son expérience personnelle : « Une fois que t’as essayé, tu ne peux plus t’en passer« . Elle avait raison.

Économique, ça l’est clairement, puisque ma MeLuna m’a coûté une petite quinzaine d’euros pour une durée de vie estimée à 10 ans, et écologique aussi puisque 1. je n’achète plus de produits ultra-traités chimiquement, 2. je ne les jette plus à la poubelle ensuite.Pour tous les autres avantages, je laisse la parole à madmoiZelle.com. Sachez qu’en l’état, le seul inconvénient que j’ai pu trouver, c’est qu’il n’y a pas de lave-main dans nos toilettes et que ça complique un peu la manipulation (mais ça reste tellement plus simple, plus discret et plus sûr qu’avant !!!)

* Tout l’avantage d’habiter en pleine forêt, au milieu des pins et des… écureuils. Merci pour les puces, les écureuils !